Ange K. GBETSOGBE

Ma vision politique pour l’Afrique repose sur un impératif : reconstruire la souveraineté du continent sans rompre avec le monde. La Coalition Avenir Afrik s’engage pour une Afrique stratège, réconciliée avec elle-même et avec ses partenaires, dans un esprit de coopération inclusive et non de confrontation. Je crois en une diplomatie panafricaine lucide, capable de négocier, de résister, mais aussi de construire des ponts. L’Afrique ne doit pas se replier, mais rayonner.

C’est pourquoi je milite pour un nouvel équilibre géopolitique, dans lequel l’Afrique occupe sa place avec dignité et stratégie. Nous devons refuser les dépendances stériles, tout en évitant les ruptures brutales qui affaiblissent nos peuples. Les États africains doivent se doter de véritables penseurs de l’avenir : des femmes et des hommes dotés d’une vision géostratégique profonde, capables de dialoguer avec le monde, tout en défendant les intérêts vitaux du continent.

La CAAF soutient une gouvernance politique ouverte, participative, fondée sur l’éthique, la transparence et l’intérêt général. Elle œuvre pour une citoyenneté active, une jeunesse formée, et une diaspora impliquée.

Je rêve d’une Afrique forte par ses savoirs, prospère par ses initiatives, et résiliente par son unité. Le développement, pour moi, ne se limite pas aux chiffres de croissance : il s’agit avant tout de transformer les conditions de vie des populations, d’élargir leurs libertés, de créer des opportunités concrètes pour tous.

La CAAF place l’investissement humain au cœur de son action. Nous croyons que le développement durable passe par une éducation émancipatrice, un entrepreneuriat audacieux, un accès équitable aux ressources et une transition écologique maîtrisée. Nous voulons une Afrique qui mise sur l’intelligence de sa jeunesse, la créativité de sa société civile et le dynamisme de ses territoires.

Notre approche est centrée sur l’impact. Chaque action portée par la CAAF — qu’il s’agisse de programmes de formation, de soutien à l’innovation locale, d’autonomisation des femmes ou de numérisation des services — doit répondre à un besoin réel, observable et durable. L’objectif n’est pas de se substituer aux États, mais de proposer des solutions, de construire des ponts entre les citoyens, les décideurs et les acteurs du développement.

Je crois fermement que le respect des droits humains est la pierre angulaire de toute société juste et durable. Il ne peut y avoir de développement, de paix ou de cohésion sans la protection pleine et entière de la dignité humaine.

Au sein de la Coalition Avenir Afrik, nous défendons les droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels de chaque citoyen, quelle que soit sa condition. Notre combat est aussi celui de la justice sociale, de la lutte contre les discriminations, des droits des femmes, des enfants, des minorités, des personnes déplacées ou handicapées.

L’action humanitaire de la CAAF s’inscrit dans une logique de solidarité africaine responsable. Elle ne consiste pas simplement à porter secours dans l’urgence, mais à renforcer la résilience des populations affectées, à prévenir les crises, et à promouvoir une réponse digne, coordonnée et durable. Dans chaque intervention, nous plaçons la personne humaine au centre, sans instrumentalisation politique ni distinction arbitraire.

Notre engagement est aussi juridique : nous soutenons les mécanismes africains de protection des droits de l’homme, nous plaidons pour l’accès à la justice, nous accompagnons les victimes et nous mobilisons la société civile pour que nul ne soit exclu du champ des droits.

Parce que les droits de l’homme ne sont pas une faveur, mais un devoir collectif, la CAAF se tiendra toujours aux côtés de ceux qui élèvent la voix pour la justice, l’égalité et la vie.